Point de vue n° 042
Baie-Mahault, Rue du souffleur, « Houelbourg-sur-mer » (97122)

Date : 12/07/2016 à 15:02 - Campagne initiale
Auteur : Sylvain DUFFARD
16.2375 ° Nord
-61.5749 ° Ouest
Canon EOS 5D Mark III
Canon 24-70mm f/2.8 série L II USM
35
400
640
11
155

Date : 13/07/2018 à 15:30 - Campagne de reconduction complète
Auteur : Sylvain DUFFARD
16.2375 ° Nord
-61.5749 ° Ouest
Canon EOS 5D Mark III
Canon 24-70mm f/2.8 série L II USM
35
400
320
11
155

Date : 12/07/2021 à 14:12 - Campagne de reconduction complète
Auteur : Sylvain DUFFARD
16.2375 ° Nord
-61.5749 ° Ouest
Fuji GFX 50R
GF 32-64mm F4 R LM WR
45
400
250
18
155
Mots clés
Unité paysagère
Vallons urbanisés de la confluence
Typologies spatiales
Espaces urbains
Thématiques
Dynamiques de l’interface périurbaine, Zones d’activités économiques, touristiques et commerciales
Intentions photographiques
Prise en contrebas du très prisé quartier de « Houelbourg-sur-mer », cette image propose - au travers de la succession villa cossue / voie rapide / zone d'activités - un condensé des lieux.
(Sylvain DUFFARD, septembre 2016)
Analyse paysagère
Huppée est la maison, pauvre est l’espace public
Ce lotissement récent est situé entre Moudong et Jarry. Il est l’archétype d’un mode d’habiter de l’entre-soi et malgré tout du chacun chez soi. Si l’on avait osé implanter une barrière sur la route d’accès, dans la culture anglo-saxonne, on le qualifierait de « gated community ».
La première volonté clairement affichée, quitte à être en infraction avec les règles d’urbanisme, est de privatiser son chez soi en le rendant opaque depuis la voie publique.
La qualité de l’espace public importe peu dès lors que l’on est tranquille. Ainsi, les trottoirs sont réduits à leur plus simple expression, des arbres (le caricatural palmier royal) sur l’un et de l’herbe non entretenue avec un cheminement qui s’est fait avec le temps sur l’autre. D’ailleurs, l’un des palmiers a été coupé entre 2016 et 2018 (malade ou risquant de tomber un jour sur la galerie de la maison individuelle … ?) sans être remplacé par un autre sujet. Reste une tâche verte obtenue par une bâche qui est opaque comme une haie vive mais, contrairement à cette dernière, ne demande aucun entretien ; lorsqu’elle est usée, on la change.
Un adage pourrait résumer cette vue : « huppée est la maison, pauvre est l’espace public ».
Jean Christophe ROBIN,
urbaniste
avril 2020