Point de vue n° 087
Sainte-Rose, Pointe Allègre (97115)

Date : 27/03/2017 à 11:01 - Campagne complémentaire
Auteur : Sylvain DUFFARD
16.3541 ° Nord
-61.7418 ° Ouest
Canon EOS 5D Mark III
Canon 24-70mm f/2.8 série L II USM
35
400
1250
10
153

Date : 12/07/2018 à 11:41 - Campagne de reconduction complète
Auteur : Sylvain DUFFARD
16.3541 ° Nord
-61.7418 ° Ouest
Canon EOS 5D Mark III
Canon 24-70mm f/2.8 série L II USM
35
400
1000
10
153

Date : 07/07/2021 à 11:49 - Campagne de reconduction complète
Auteur : Sylvain DUFFARD
16.3541 ° Nord
-61.7418 ° Ouest
Fuji GFX 50R
GF 32-64mm F4 R LM WR
45
400
125
20
153
Mots clés
Unité paysagère
Territoire cannier du Nord Basse-Terre
Typologies spatiales
Espaces littoraux
Thématiques
Agriculture et espaces vivriers, Dynamiques de l’interface littorale, Dynamique des espaces naturels
Intentions photographiques
Le site de Pointe Allègre, dont le caractère remarquable sur le plan naturel comme historique est aujourd'hui reconnu, est vu depuis les abords de la N2. Le choix de cadrage, volontairement neutre, répond à l'ambition de suivre dans les années à venir l'évolution d'un site qui fait aujourd'hui l'objet de divers projets d'aménagement.
(Sylvain DUFFARD, septembre 2016)
Analyse paysagère
De fleur de lys en fleur de canne : un patrimoine à se réapproprier
La Pointe Allègre est souvent considérée comme un site naturel. Pourtant, quand les capitaines français De l’Olive et Duplessis ont débarqué ici en 1635, marquant le début de la colonisation de l’archipel, le paysage de la Pointe Allègre était forestier, comme ailleurs, sur presque tout le territoire à l’époque précolombienne. Les vastes prairies actuelles sont le fruit du travail des hommes qui ont d’abord défriché le site pour y cultiver la canne à sucre. Plusieurs habitations coloniales ont occupé alors les terrains de la pointe ; l’usine de Nogent, leur héritière, n’a fermé ses portes qu’au cours de la décennie 1960. Ce riche passé du site est méconnu.
Après plusieurs occupations temporaires, dont une pépinière, c'est aujourd'hui une terre de pâturage et d’élevage bovin, le site accueillant souvent plus d'une centaine de têtes de bétail. Cette vocation spontanée a récemment été entérinée par le Conseil Départemental, propriétaire du foncier, qui veut y développer un projet d'aménagement mixte, mêlant les activités agricoles (désormais conventionnées) à des aires d’accueil du public. Des carbets et autres mobiliers y sont prévus pour inciter la population à venir profiter, en famille ou entre amis, du calme et des vastes étendues de ce site patrimonial. Les travaux sont engagés et le site ne ressemble déjà plus à la photo de 2018 ; c’est certain, il y aura du changement lors de la prochaine reconduction de l’OPP !
Emmanuel BRIANT,
paysagiste
mai 2020