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OPP Archipel Guadeloupe Observatoire photographique des paysages de l’archipel Guadeloupe

OPP Archipel Guadeloupe
République Française

Veille photographique de la dynamique des paysages emblématiques, exceptionnels et quotidiens de l’archipel de la Guadeloupe

Trois-Rivières, Morne de Petite Montagne, Route de Sapotille, N1 (97114)

Mots clés

Unité paysagère

Terrasses du sud

Typologies spatiales

Reliefs et massifs forestiers, Espaces ruraux

Thématiques

Dynamiques de l’interface périurbaine, Dynamique des espaces naturels

Intentions photographiques

A première vue, le paysage semble ici paisible et l’on pourrait même le penser tout à fait rural. La N1, axe routier parmi les plus empruntés de Guadeloupe, chemine pourtant - entre mer et reliefs - en aval de Petite Montagne et conduit l’automobiliste vers la commune de Capesterre-Belle-Eau.
(Sylvain DUFFARD, septembre 2018)

(Nouveau point de vue créé à l'occasion de la campagne de reconduction de juillet 2018)

Analyse paysagère


Habiter entre mer et montagne

A la limite administrative entre les communes de Trois-Rivières et Capesterre Belle-Eau, la Rivière du Trou aux Chiens cisaille profondément les pentes volcaniques du Morne Cinq Jours et de la petite Montagne. Malgré son altitude modeste (434 m), ce relief littoral a une présence visuelle forte sur le tracé de la RN 1, dominant le paysage et la route de ces pentes boisées abruptes.

Coincé entre la montagne, la route, la rivière et la mer, le secteur est très contraint. Mais la route a un fort pouvoir d’attractivité et plusieurs habitations ont été construites ici, serrées les unes contre les autres sur les rares terrains plats. Cette urbanisation ne date pas d’hier, des maisons étant déjà implantées ici, en bord de route, en 1950.

Pour autant, sur ce relief accidenté, l’aléa de mouvements de terrain est prégnant et expose les habitants du quartier de Trou aux Chiens aux effets des risques naturels. Le risque est d’autant plus avéré que le bâti, souvent ancien, ne répond pas toujours aux règles de construction parasismique. Pas certain que ce soit le cas non plus pour toutes les constructions récentes, en atteste la maison visible au premier plan de la photo. Évidemment, la situation n’est pas spécifique à ce secteur mais elle n’est pas anodine malgré tout, perceptible même pour l’automobiliste de la RN 1.

Emmanuel BRIANT,
paysagiste
mai 2020

Localisation