Point de vue n° 058
Basse-Terre, Bas du Bourg (97100)
Point de vue mer
Date : 18/07/2016 à 10:42 - Campagne initiale
Auteur : Sylvain DUFFARD
Détails techniques15.9979 ° Nord
-61.7356 ° Ouest
Canon EOS 5D Mark III
Canon 24-70mm f/2.8 série L II USM
70
400
640
11
0
Date : 15/07/2018 à 09:38 - Campagne de reconduction complète
Auteur : Sylvain DUFFARD
15.9979 ° Nord
-61.7356 ° Ouest
Canon EOS 5D Mark III
Canon 24-70mm f/2.8 série L II USM
70
400
500
11
0
Date : 14/07/2021 à 12:32 - Campagne de reconduction complète
Auteur : Sylvain DUFFARD
15.9979 ° Nord
-61.7356 ° Ouest
Canon EOS 5D Mark III
Canon 24-70mm f/2.8 série L II USM
70
640
400
11
0
juin-juillet 2016
juillet 2018
juillet 2021
Mots clés
Unité paysagère
Plan incliné de la Basse-Terre
Typologies spatiales
Espaces urbains, Espaces littoraux
Thématiques
Reconquête et dévitalisation des centres-bourgs, Dynamiques de l’interface littorale, Infrastructures de déplacement
Analyse paysagère
L’envers du décor
Les bourgs et centres-villes de Guadeloupe tournent bien souvent le dos à la mer. Elle a longtemps été considérée comme une frontière, on ne lui faisait pas face, on l’ignorait. Vouloir profiter de la vue sur l’océan est une approche récente. Basse-Terre n’échappe pas à ce constat, les constructions anciennes en bordure de mer présentent des façades peu qualitatives voire repoussantes pour certaines.
Autre caractéristique que met en avant cette vue depuis l’océan est l’hétérogénéité du bâti, dans les matériaux utilisés, les types de toiture, le traitement des façades… Faut-il alors faire la ville, en édictant des principes de construction et d’aménagement, pour l’usager terrestre ou faut-il aussi la penser vue depuis la mer ?
Le passage du cyclone Maria entre les prises de vue montre son impact sur la nature qui, un an après, peine encore à retrouver sa vigueur. Les arbres et arbustes pouvaient parfois masquer en partie la pauvreté architecturale et diminuer l’impression de densité urbaine : en 2018 on pourrait penser que de nouvelles constructions ont été érigées, or elles étaient déjà présentes en 2016, simplement masquées par la végétation.
Jean Christophe ROBIN,
urbaniste
avril 2020