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OPP Archipel Guadeloupe Observatoire photographique des paysages de l’archipel Guadeloupe

OPP Archipel Guadeloupe
République Française

Veille photographique de la dynamique des paysages emblématiques, exceptionnels et quotidiens de l’archipel de la Guadeloupe

Sainte-Anne, Plage du Bourg, Rue de la Plage (97180)

Point de vue sonore

Mots clés

Unité paysagère

Plateaux de l'est Grande-Terre

Typologies spatiales

Espaces urbains, Espaces littoraux

Thématiques

Dynamiques de l’interface littorale, Équipements et espaces publics

Intentions photographiques

L'espace est ici consacré aux sports et aux loisirs. Pourtant, côté terre, tout paraît si contraint…
(Sylvain DUFFARD, septembre 2016)

Analyse paysagère


La plage, lieu multifonctions

Certes la vue sur l’océan (et la Basse-Terre ici dans les nuages et la brume) est magnifique pour toute personne découvrant ce paysage au bout de la rue du bourg. Pour autant, ce qui attire l’œil au premier plan parasite ce second plan. La présence des plots en béton peints en blancs et jaune, les bacs à ordures, les deux-roues installés sur le trottoir, les cônes de signalisation sont autant d’éléments qui « dérangent » et ne devraient pas être présents.

La gestion des deux-roues et de leur stationnement souvent anarchique est un problème récurrent que l’on retrouve dans tous les centres-bourgs de Guadeloupe. Ces incivilités sont révélatrices de comportements individualistes peu enclins à respecter un site. La gestion des déchets est un problème tout aussi important, certes la localisation des poubelles est pour le moins incongrue mais si elle suscite chez les usagers l’envie de rapporter leurs déchets jusqu’aux bacs et non de les laisser sur la plage, alors il faut accepter la présence de ces poubelles.

Une réflexion globale pourrait être menée afin de créer un mobilier urbain en matériaux naturels camouflant ces poubelles sur l’ensemble des plages de l’Archipel.

Pour autant, le site demeure attractif, même le centre délimité par la voie est occupé par de nombreuses personnes qui sont venues avec leur siège, profitent de l’ombre, de la vue sur le lagon et pour échanger en 2016. Après le passage de Maria, le cadre est devenu moins propice à la discussion puisque l’ombre se fait rare. L’arrière-plage est tout autant utilisée que la plage. On ne vient pas uniquement à la plage, loin s’en faut, pour s’y baigner. C’est un lieu privilégié pour les échanges sociaux, surtout si l’équipement situé à droite de la photo sonorise le site.

Jean Christophe ROBIN,
urbaniste
avril 2020

Localisation