Point de vue n° 070
Les Abymes, Boissard CHU depuis Morne Udol (97142)

Date : 22/07/2016 à 10:36 - Campagne initiale
Auteur : Sylvain DUFFARD
16.2397 ° Nord
-61.5262 ° Ouest
Canon EOS 5D Mark III
Canon 24-70mm f/2.8 série L II USM
35
400
500
11
155

Date : 13/07/2018 à 10:06 - Campagne de reconduction complète
Auteur : Sylvain DUFFARD
16.2397 ° Nord
-61.5262 ° Ouest
Canon EOS 5D Mark III
Canon 24-70mm f/2.8 série L II USM
35
400
320
11
155
Mots clés
Unité paysagère
Agglomération urbaine Pointe-à-Pitre/Abymes
Typologies spatiales
Espaces urbains
Thématiques
Dynamiques de l’interface périurbaine, Infrastructures de déplacement, Équipements et espaces publics
Intentions photographiques
Ce point de vue surplombant l'un des principaux axes de circulation de Pointe-à-Pitre, la D103, et le centre hospitalier régional (dont le déménagement est d'ores et déjà programmé) a été réalisé depuis le Morne Udol, au cœur du quartier de Boissard. Il amorce une série chronnophotographique qui, dans le temps, pourrait s'avérer des plus riches.
(Sylvain DUFFARD, septembre 2016)
(point de vue non reconduit en juillet 2021 par accès difficile du lieu de prise de vue)
Analyse paysagère
Et après ?
Sur son morne trône l’actuel CHU de la Guadeloupe, il est situé à l’une des entrées de Pointe-à-Pitre en limite sur les Abymes. Cette entrée de ville est plutôt floue alors même que deux grands équipements se font face : le CHU et le commissariat de police. Hormis ces équipements, l’espace n’est pas aménagé, des conteneurs prennent racine (présent en 2016 et toujours là en 2018 …), l’opération de RHI de Boissard (quartier d’où est pris la photo) n’est toujours pas terminée. Ainsi en est-il de cette entrée Est de la ville centre.
Cette entrée peu qualitative pourrait à terme devenir encore plus floue dès lors que le centre hospitalier aura déménagé vers son nouvel emplacement à Dothémare. Au-delà de la matérialisation de l’entrée de ville se posera alors la question de la restructuration du site du CHU : les bâtiments seront-ils conservés dès lors que le renforcement parasismique aura été fait ? Sera-t-il détruit pour laisser la place à un parc urbain ? De nouvelles constructions seront-elles érigées ? Quelles seront alors leur affectation ? Autant de questionnements qui nécessiteraient que d’ores et déjà la réflexion soit organisée.
Jean-Christophe ROBIN,
urbaniste
avril 2020